La FFHG a fait connaître la promotion 2012 du Temple de la Renomée.
On y trouve les personnes suivantes:
Alain Bozon, père de Philippe Bozon, a été formé à Chamonix et a remporté à trois reprises le titre de meilleur buteur de l'élite française. Parti renforcer les Parisiens de l'ACBB, il remporta à deux reprises la fameuse Coupe Spengler, seul Français, à notre connaissance, à l'avoir fait à ce jour. Il jouera ensuite à Villars-sur-Olon, Gap, avant de faire une carrière de coach, en particulier en tant que CTR et entraîneur de l'équipe de France U20.
Albert Fontaine devient le premier journaliste à entrer dans le Temple de la Renommée, ce qui ne peut que faire plaisir à la rédaction de HockeyHebdo. Figure du journalisme alpin, on lui doit le surnom de "Brûleurs de Loups" pour désigner l'équipe de Grenoble. Ancien champion cycliste très attaché au Tour de France et diverses épreuves alpines, Fontaine était un fervent supporter de l'équipe de France. Ses articles flamboyants, parfois quelque peu romancés, restent certainement parmi les meilleurs exemples de travail journalistique dans le domaine du hockey sur glace français.
Angela Lezziero est un choix intéressant pour le TDR car elle illustre la bataille livrée en France par les femmes pour avoir accès à la pratique du hockey, son exemple ne restant pas unique puisque des affaires semblables se sont déroulées y compris au Canada. En 1985, l'intéressée fit un procès au club de Strasbourg pour avoir la possibilité de pratiquer le hockey avec les garçons de son âge. Après un refus du tribunal, une seconde procédure conduisit la Fédération des Sports de Glace à modifier son règlement et à introduire les championnats féminins en 1986. Lezziero fit une carrière en équipe de France et alla porter le maillot d'Essligen en Allemagne, meilleure équipe de ces années avec laquelle elle fut championne d'Allemagne mais jamais d'Europe car il n'existait alors aucune compétition de ce type.
Marie-Claude Raffoux est dirigeante du hockey français depuis un demi-siècle. Secrétaire du Club de Dunkerque, puis de la Ligue du Nord, elle poursuivit son travail après le décès de son mari Michel et s'occupa également du COS de cette région. Une désignation tout a fait exemplaire pour ce qui restera l'une des plus grande dirigeante du hockey sur glace français.
Enfin, dans la catégorie "bâtisseurs", la FFHG a honoré la famille Claret, originaire de Chamonix. Les trois frères Claret ont pratiqué, Marcel et Jean figurant comme piliers de l'Equipe de France et joueurs très importants du grand Chamonix. Marcel Claret, qui a donné son nom au trophée du fair play, fut Président du club de Chamonix pendant 25 ans.
Du côté des soeurs Claret, les destins sont tout aussi étonnants. Joueuses dans l'équipe féminine de Chamonix, Ida et Berthe, les deux soeurs épousèrent respectivement le Suisse Henri Chappot (leurs deux enfants, Maurice et Roger ayant eu un très long bail avec l'équipe nationale suisse) et Jean-Claude Guennelon qu'il semble inutile de présenter, tout comme leur fils Gérald Guennelon. Une dynastie étonnante dont il faudrait trouver un réalisateur pour proposer un film au scénario déjà écrit par l'histoire.