Le match s'équilibre et chacune des deux équipes a sa chance, les gardiens tiennent bon et préservent le score. Ijevsk profite des erreurs adverses pour mettre la pression, sans succès, jusqu'à la fin du premier tiers.
Le Neftyanik reprend le jeu à son compte en début de deuxième tiers, les lancers pleuvent mais Smiryagin est impérial sous le feu tatar. A force de tentatives, Sumin en powerplay parvient à se décaler et fusille le portier ouralien. Peu après, Mordvinov parvient à subtiliser la rondelle derrière la cage visiteuse, il se décale et glisse au fond dans une clameur. La messe semble dite pour l'Ijstal qui sombre doucement jusqu'à la deuxième sirène.
Dès la reprise, les Pétroliers enfoncent le clou, Gilmanov et Salvarov partent en break  à deux contre un, le premier sert le deuxième qui marque le quatrième but de la soirée.
Ijevsk relance un peu son jeu et parvient à se relancer, Vakhrushyov lance, le rebond est glissé au fond par l'inévitable Korolyov. Ce but relance l'Ijstal qui se réveille et met la pression sur la cage tatare sans parvenir à battre l'excellent Timur Bilyalov qui étincelle devant ses filets.
Almetievsk tient bon et remporte la VHL pour la première fois depuis 2000. En 2011, le Neftyanik avait échoué en finale de la coupe Bratina contre le Rubin Tyumen. L'équipe-ferme de Kazan donne du baume au coeur du Tatarstan après un bel échec de l'Ak Bars en KHL cette saison. Deuxième défaite de suite en finale pour l'Ijstal Ijevsk qui peut nourrir des regrets.