Les Briançonnais remportent la première mise au jeu et Labrecque réalise le premier lancer de la partie à peine 3 secondes après le coup d'envoi. Les hostilités sont lancées, il n'y aura pas de round d'observation. Comme à son habitude Åhsberg s'illustre sur un contre, son tir est repoussé mais Ritz qui a bien suivit ne parvient pas à récupérer le rebond.
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
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Le rythme est très rapide et profite aux visiteurs, ceux-ci sont aux avants postes et font le siège de la cage dijonnaise, les Ducs se contentent de lancer quelques mornes contres qui peinent à franchir la ligne médiane.
Du coup Briançon seul au monde déploie son jeu et cherche la faille, Sébastien Rohat reprend victorieusement le rebond concedé par Buysse sur le slap de Chakiachvili (0-1 à 04'10).
Les visiteurs ont tiré les premiers, mais Dijon ne répond pas et reste dans l'approximation et les maladresses grossières. Les Diables Rouges en force passent l'épaule et se mettent à malmener leur adversaire, Bisaillon trouve la mitaine de Buysse alors que Bernier voit son tir heurter le petit filet extérieur de la cage.
Dijon complètement éteint subit la longue et sans partage domination de son adversaire en excellente forme et qui déroule un jeu rapide, cohérent, fait d'excellentes passes.
Il faut attendre plus de 15 minutes de jeu pour voir les locaux lancer un deuxième tir à la cage briançonnaise, Andersson longe le but et tire dans l'angle mais Quemener à bien suivit et repousse au loin. Dijon complètement amorphe se réveille un peu en fin de tiers et tente de revenir au score mais c'est sans compter le gardien des Hautes-Alpes qui fait le ménage. Une pénalité vient mettre fin à ce timide mieux local, et l'équipe bleue et jaune retombe dans sa torpeur jusqu'à la première sirène.
Tirs cadrés : 13 / 6 pour Briançon
Engagements : 11 / 7 pour Briançon
Le Diable se cache dans les détails :
Briançon reprend le deuxième tiers aussi vite qu'il a quitté le premier. Les Dijonnais encore en infériorité s'accrochent à leur cage avec l'énergie du désespoir et parviennent à laisser passer l'orage d'autant que les Diables Rouges sont maladroits devant la cage bourguignonne et ne profitent guère des largesses de la défense locale aux abonnés absents dans cette soirée portes ouvertes.
Devin est tout près de doubler la mise, mais son tir s'écrase sur la transversale d'HCB. Les Ducs toujours sous l'éteignoir peinent à s'installer et proposent un jeu cahotique, brouillon, complètement désordonné. Valier en solitaire trouve Quemener sur la route de son tir. Briançon est pénalisé ce qui permet à Dijon d'installer enfin son jeu offensif, mais comme à leur sempiternelle
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
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et désagréable habitude les Ducs multiplient les passes dans la zone et ne proposent que deux maigres shoots, que Quemener bloque avec brio.
Les Diables Rouges de retour à cinq reviennent bien vite à l'assaut, trop vite pour la défense ducale qui explose, heureusement pour les Dijonnais, Buysse a gardé la tête froide et maitient le navire dans le sens du courrant.
Ritz et Decock tentent de (re)lancer la machine bourguignonne et proposent quelques belles actions, bien encadrés par les Suédois, mais le cerbère des Diables Rouges, garde fermée à double tour la porte qui mène aux enfers.
L'éclaircie dijonnaise est de courte durée, et l'horizon du duché de Bourgogne se charge de vapeurs de souffre et de cendres venues des enfers briançonnaises qui rougeoient comme un soir de fête.
Sébastien Rohat contourne la cage et remet plein axe pour Pierre-Antoine Devin qui double la mise d'une reprise parfaite (0-2 à 30:28).
Briançon continue de cogner sur le but local, Bisaillon trouve la mitaine de Buysse, tandis que Labrecque voit son tir repoussé par le poteau.
Dijon lance bien quelques contres à l'opposé de la glace, mais Quemener veille au grain. Les Haut-Alpins toujours très rapides ramènent sans cesse le jeu dans la zone locale et récupèrent toujours le palet à leur compte. Face à ce déroulement efficace de talent les Ducs balbutient leur hockey. Comme dans la première période, ils respirent mieux en fin de tiers et se mettent enfin à se montrer dangereux, il faut tout le talent de Ronan Quemener pour maintenir l'écart de deux buts à la seconde pause.
Dijon revient fort pour ce troisième tiers, les Ducs doivent en effet marquer à trois reprises pour s'offrir une prolongation et quatre fois s'ils veulent l'emporter en temps réglementaire : mission impossible ?
Les Ducs s'élancent à l'assaut mais ne parviennent pas à concrétiser et sont rapidement pénalisés, redonnant par la même l'initiative aux Alpins.
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Photographe : Guillaume MEURISSE |
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