Quelques jours après la gifle reçue à Epinal, les Dragons de Rouen avaient l’occasion de se relancer face aux Scorpions de Mulhouse pour le compte de la 32ème journée. A l’absence de Mathieu Roy, pour raisons personnelles, s’ajoute celle de Benjamin Antionietti qui après avoir été sollicité par Lausanne a choisi de retourner dans son pays natal.
Arbitres : M. Bourreau assisté de MM. Salmon et Levasseur
Buts : Rouen : ; 32.29 Fabien Colotti (ass Petr Hubacek et Vincent Nesa) ; 35.45 Kévin Dusseau (ass Richard Stehlik et Alex Aleardi) ; 39.40 Joris Bedin (ass Nicolas Ritz et Nicolas Deschamps) ; 56.54 Alex Aleardi (ass Anthony Guttig et Richard Stehlik) Mulhouse : 12.40 Kevin Hecquefeuille (ass Branislav Rehus et Adam Havlik) ; 18.08 Anton Ostman (ass Rolands Vigners et Branislav Rehus)
Pénalités
8 minutes contre Rouen
10 minutes contre Mulhouse
Rouen tente de prendre le jeu à son compte, mais bute sur une équipe de Mulhouse, bien organisée en
Photographe : Marine Romain
défense, seul Ritz parvenant à prendre un lancer dangereux sur Surek (4’05). Au contraire, les Scorpions s’enhardissent et démontre des capacités en contre. Pintaric devant se montrer intraitable face à Rubes pourtant à l’affut sur un rebond (7’25). Rehus s’y essaie à son tour mais le portier slovène fait le job (9’11). Les rouennais semblent manquer d’énergie en ce début de match à l’inverse des visiteurs.
Sur la première supériorité à l’avantage des mulhousiens, le score va évoluer rapidement pour les alsaciens suite à un lancer masquer d’Hecquefeuille à la pointe (0-1/12’40/ Hecquefeuille ass. Havlik et Rehus). L’ouverture du score est méritée pour les joueurs de Christer Eriksson bien plus entreprenants en ce début de rencontre. Rouen bien que mené ne réagit pas plus que ça et ce sont même les Scorpions qui vont doubler la mise. Une énorme erreur de relance de Paquet va profiter à Vigners dont le slap repoussé par Pintaric sera converti par Ostman (0-2/18’08/ Ostman ass. Vigners et Rehus). La défense est totalement absente sur ce but tout comme sur cette action conclue par Paakkolanvaara, seul, une nouvelle fois, face à Pintaric qui sortira vainqueur du duel (19’07). Rouen retourne au vestiaire en ayant évité la correctionnelle.
De retour sur le glaçons avec de meilleurs intentions, les rouennais tardent tout de même à se montrer dangereux sur la cage de Surek. Ten Braak pour Mulhouse se procurant la première chance de ce tiers
Photographe : Marine Romain
(22’14). Une pénalité des Scorpions va donner aux rouennais l’occasion de s’installer en attaque et de, enfin, se montrer à leur avantage.
Seulement, Surek, le rempart alsacien, en décide autrement. Face à Langlais (25’44), Deschamps ou encore Wohlberg (25’52), le gardien slovaque se montre intraitable. Il en est de même pour Pintaric qui doit s’imposer sur cette tentative d’Hecquefeuille monté aux avant-postes (26’15). Une nouvelle pénalité mulhousienne, voit la défense s’arque bouter devant son portier qui continu son show face à Dusseau (28’55) et quand il est battu, c’est la barre qui vient le sauver comme sur ce slap de Langlais (30’03).
Rien n’y fait, même Thinel et Wohlberg n’y arrivent pas (30’25). Les Dragons ne se découragent pas Bedin (30’42) Thinel (30’48) et Lampérier (32’01) poursuivant l’effort collectif mais Surek réalise des prouesses à chaque fois. Finalement sur un énième tir de Colotti, le verrou fini par sauter avec une belle lucarne trouvée par le jeune attaquant rouennais (1-2/32’29/ Colotti ass. Hubacek et Nesa). La furia rouennaise reprend de plus bel après le coup d’envoi, Lampérier se faisant voler un but par Surek qui sauve de la plaque à bout portant (33’00).
Aleardi veut imiter son coéquipier en réalisant un petit festival au milieu de la défense alsacienne mais il vient buter sur la botte du rempart Scorpion (33’49). L’égalisation se fait sentir et intervient sur une déviation aérienne de Dusseau suite à un lancer de Stehlik (2-2/35’45/ Dusseau ass. Stehlik et Aleardi). Peut-être limite, mais difficile à juger à vitesse réelle, le but est tout de même validé par le corps arbitrale.
Les Dragons sentant leurs adversaires plier poussent pour prendre les devants avant la sirène de fin de tiers. Ils y parviennent sur une action amenée par Deschamps dont le lancer est repoussé vers Ritz dont la passe du patin vers Bedin est conclu par ce dernier (3-2/39’40/ Bedin ass. Ritz et Deschamps). Les Dragons prennent les commandes.
Les Scorpions malmenés dans le second repartent à l’assaut de la cage de Pintaric qui doit faire face à Ostman (40’25). Les équipes se répondent du tac au tac, Lampérier (40’37) et Papa (40’52) faisant briller les gardiens. Les minutes défiles sans qu’aucune des deux équipes ne parviennent à faire la différence. Pourtant Rouen est sanctionné à deux reprises et proposent deux supériorités aux mulhousiens qui n’en profitent pas pour autant. Pintaric se montrant intraitable face à Treille notamment (51’58).
Surek n’est pas en reste et réalise tout un arrêt devant Wohlberg pourtant bien servi par Thinel (55’02). Il ne pourra rien par contre face à Aleardi, parfaitement décalé par Guttig, qui le trompe en vitesse (4-2/56’54/ Aleardi ass. Guttig et Stehlik).
Les Dragons font le break au meilleur moment et peuvent gérer la fin de la rencontre. Christer Eriksson tente rapidement le tout pour le tout en faisant sortir son portier à trois minutes de la fin (57’02). Cela n’aura pas l’effet escompté pour ses hommes qui ne réussissent pas à se monter dangereux, au contraire des rouennais qui par quatre fois manquent la cage vide ou tombent sur un défenseur qui empêche le palet de rentrer à l’image ce tir de Guttig (57’17).
En manque d’intensité et d’énergie en début de rencontre, les Dragons se sont fait peur en début de rencontre avant d’inverser la tendance dans le tiers médian malgré un Surek des grands soirs qui a bien tenté de retarder l’échéance.
Les Mulhousiens, opportunistes, n’ont pas à rougir de cette défaite avec une égalisation rouennaise contestable qui a peut-être changé le match après une entame sérieuse et appliqué de leur part.
Pour Rouen, la suite des opérations est copieuse avec un déplacement dès dimanche à Bordeaux, puis un voyage dans les Alpes, mardi, pour une demi-finale de Coupe de France qui s’annonce explosive.