Samedi soir à Richard BOZON, les Chamois recevaient les Diables Rouges de Briançon. Sur le papier, la rencontre semble déséquilibrée entre les deux équipes, mais Chamonix préférant toujours le rôle d’outsider à celui de favori tout est possible.
Buts : Chamonix : ; 50:56 Laurent Gras (ass Vincent Kara et Kyle Hardy) Briançon : 02:23 Denny Kearney (ass Dave Labrecque et Marc-André Bernier) ; 28:00 Pierre-Antoine Devin (ass Sébastien Rohat et Jimmy Jensen) ; 36:49 Bostjan Golicic (ass Jaka Ankerst et Florian Chakiachvili)
Pénalités
14 min (dont 10 mn à Terrier) contre Chamonix
22 min contre Briançon
Photographe : Claude ARES
A peine deux minutes de jeu et Chamonix se retrouve en infériorité numérique. Briançon ne met que 29 secondes pour convertir son avantage en but. Le palet de Denny KEARNEY est dévié par un joueur chamoniard dans sa cage (2’23). Malgré cette mauvaise entame, Chamonix continue de développer son jeu et vient régulièrement solliciter QUEMENER qui ne lâche rien. De son côté, FOUQUEREL n’est pas en reste et repousse toutes les tentatives des Diables Rouges.
La seconde période est équilibrée malgré deux buts des Briançonnais. Le premier par Pierre-Antoine DEVIN (28’) qui glisse le palet au-dessus de la botte du gardien, le second par Bostjan GOLICIC (36’49).
Le dernier tiers sera clairement dominé par les Chamois, Briançon se contentant de gérer son avance. Finalement, sur le 10e avantage numérique, c’est Laurent GRAS (50’56) qui va réussir à tromper QUEMENER. Il reste alors plus de 9’ pour revenir au score. Malheureusement, Chamonix ne parviendra pas à concrétiser ses nombreuses occasions malgré la sortie de son gardien et une dernière pénalité en sa faveur.
Conclusion :
Les Chamois connaissent parfaitement leur problème. Une supériorité convertie sur 11… Certes, en face il y avait la meilleure défense et le meilleur gardien de la Ligue, mais cela n’explique pas tout. L’envie et la volonté sont là, l’efficacité et la réussite pas encore. Pourtant on sent que le déclic n’est pas loin.
Les Diables Rouges, de leur côté, ont fait le travail sans plus. Ils ont su profiter des petites erreurs et surtout de la stérilité offensive de Chamonix pour s’imposer sans jamais dominer la rencontre.