Briançon démarrait vite et se portait rapidement à l'assaut du but angevin, les Ducs résistent bien et parviennent à lancer quelques contres bien placés, comme celui de Bellemare qui affole les locaux mais pas Quemener.
Briançon est solide mais se montre une fois encore indiscipliné, à 3 contre 5 les Diables Rouges font le dos rond, Angers s'y prend mal et ne parvient pas à véritablement imposer son rythme de jeu.
Les fautes jouent un rôle important dans ce premier tiers et, en infériorité, les visiteurs vont encaisser un premier but. Denny Kearney, sur le côté, se présente à la cage, dans l'angle fermé il lève le palet et le place en pleine lucarne (1-0 à 14'49).
Angers peine à se reprendre après ce but et laisse l'initiative à son adversaire.

Photographe : Patrick Farina

Les locaux frappent à la porte mais sans succès. Les Ducs lancent quelques contre-offensives mais sans vraiment inquiéter Quemener.

Le second vingt débute mal pour les visiteurs, toujours en infériorité ils se font de nouveau surprendre. Un cafouillage monstre devant la cage angevine, force Hardy à plonger, le puck ressort, Bostjan Golicic s'en empare et, d'un bon mouvement de crosse, parvient à le faire glisser entre les bottes du portier (2-0 à 20'38).
Les Diables Rouges dominent la deuxième période du casque et des épaules, ils mitraillent littéralement la cage angevine mais sans succès, Florian Hardy ne s'en laisse pas conter et parvient à préserver ce score.

Le dernier tiers voit un réveil fulgurant et inattendu des Ducs d'Anjou. Les visiteurs reprennent l'initiative et poussent pour revenir. Malgré les nombreuses pénalités briançonnaises, le powerplay angevin reste muet. Angers ne parvient pas à trouver la faille dans la cuirasse de Quemener. Ce dernier, qui repousse les 32 lancers, s'offre un jeu blanc et s'impose comme le héros de ce match 5.

Briançon reprend le contrôle de la série et n'est plus qu'à un succès de la Coupe Magnus. Les Diables Rouges devront aller négocier une victoire en Anjou difficile, mais c'est le seul moyen pour éviter de devoir disputer un septième match décisif et toujours indécis.