Coup d’envoi des demi-finales de PO de Ligue Magnus, première série qui voit Rouen accueillir Briançon dans une patinoire garnie mais pas comble (faute aux intempéries ou au prix du billet...). Une série fort passionnante qui s’annonce entre deux équipes habituées des bonnes places sur les podiums.
Arbitres : Mrs Fabre et Bergamelli assistés de Mrs Furet et Courgeon
Buts : Rouen : ; 28.37 Eric Castonguay (ass Johan Akerman et Julien Desrosiers) ; 32.35 Anthony Rech (ass Romain Gutierrez et Miroslav Durak) ; 49.49 Jonathan Janil (ass Marc-André Thinel) ; 51.32 Ilpo Salmivirta (ass Eric Castonguay) Briançon : 04.45 Dave Labrecque (ass Loïc Lamperier et Viktor Szélig) ; 12.07 Bostjan Golicic (ass Dave Labrecque et Loïc Lamperier) ; 21.53 Mitja Sivic (ass Dave Labrecque et Marc-André Bernier) ; 38.14 Mitja Sivic (ass Brett Wysopal et Michal Korenko) ; 57.41 Toby Lafrance (ass Mitja Sivic et Marc-André Bernier) ; 59.36 Dave Labrecque (ass Viktor Szélig et Brett Wysopal)
Pénalités
14 minutes contre Rouen
10 minutes contre Briançon
Les Diables donnent l’assaut.
Les Rouennais vont attaquer cette rencontre avec un avantage numérique, après une première rapide pénalité briançonnaise. Avantage peu, ou pas du tout, exploité par des Dragons qui soufflent un peu en ce début de match.
Les hommes de Basile parviennent même à dégager le palet assez facilement et se permettent quelques rencontres avec Lhenry. La confiance est montagnarde dès le début, et les deux minutes passent sans vraiment d’occasions rouennaises, malgré quelques belles tentatives de Janil ou Desrosiers.
Photographe : Marine Romain
Galvanisés, les rouges et blancs ne vont pas tarder à inscrire le premier filet : à 4’45, face à un Lhenry, quand même un peu seul au monde, Labrecque, après une belle remontée, pousse le palet dans la cage rouennaise (4’45 / 0-1 Labrecque ass Lampérier ass Szelig).
Les Dragons vont accuser le coup et la patinoire se revêtir d’un silence religieux... Les minutes suivantes ne vont pas du tout rassurer le public (à noter qu’une poignée de supporters de Briançon a courageusement fait le déplacement et donné de la voix toute la soirée).
Les montagnards investissent littéralement le glaçon normand, et les jaunes et noirs peinent à exister. Lhenry est souvent seul défenseur et régulièrement pris à partie tandis que son vis-à-vis est solidement épaulé, efficace et sans bavures. Logiquement, les Diables vont accroître leur avance (12’07 / 0-2 Golicic ass Labrecque ass Lampérier).
Salmivirta et Thinel vont tenter un sursaut dans les dernières minutes, mais Quemener ne faiblit pas. Une première période au crédit de Briançon qui a su démarrer la partie sans préchauffage et infliger déjà deux buts à son adversaire du jour.
Nul doute que l’ambiance des vestiaires rouennais va être sympathique durant ce tiers temps... Un léger regain rouennais.
Les locaux remontent sur la glace avec une vigueur visible et (enfin) l’envie d’en découdre. La déconvenue de la première période oubliée, les échanges vont tout de suite être plus construits, plus incisifs et, du coup, gêner les visiteurs. La défense rouennaise a revu sa stratégie et Lhenry va avoir plus de soutien dans ce début de tiers.
Photographe : Marine Romain
Toutefois, les Diables Rouges n’ont pas laissé non plus leur niaque aux vestiaires, et n’en finissent pas d’enfoncer le clou profitant encore d’un manque de justesse des Dragons ! (21’53 / 0-3 Sivic ass Labrecque ass Lampérier).
Ca va nettement chauffer par la suite près de Quemener qui ne craque pas et qui repousse les avances rouennaises qu’il ne connaît que trop ! Les pénalités sont assez rares, mais une faute briançonnaise va donner un avantage aux Dragons qui sont maintenant en condition pour en profiter.
A force de pression sur la cage de l’ex-Rouennais, le palet va finir par s’y inviter, poussé par Castonguay (28’37 / 1-3 Castonguay ass Akerman ass Desrosiers).
Tout à coup, la ferveur renaît, et les jaunes et noirs se sentent pousser des ailes. Les assauts sont maintenant récurrents sur Quemener qui, de la mitaine ou du plastron, repousse tant qu’il peut. Rech va néanmois le surprendre tout en douceur, après un petit tour autour du but de Briançon, il dépose délicatement le palet au fond des filets et réduit l’écart au score (32’35 / 2-3 Rech ass Gutierrez).
Les Diables Rouges réagissent très bien en intensifiant à nouveau leur jeu et ne tardent pas à remettre un filet face à un Lhenry débordé (38’14 / 2-4 Sivic ass Wysopal ass Korenko).
Un regain rouennais qui permet de voir un tiers bien plus équilibré même si la domination de Briançon est nettement marquée.
Au bout du suspense.
Les Rouennais attaquent encore une fois ce tiers, bille en tête ! Lhenry, surchauffé, va nous livrer des arrêts de toute beauté, dont un qui va générer une petite explication entre une poignée de joueurs et qui verra une distribution de prisons suivre...
Le match recommence et les Rouennais ne lâchent plus rien. Janil va décanter la situation suite à un bon travail de fond de sa ligne (49’49 / 3-4 Janil ass Thinel).
Photographe : Marine Romain
A 10 minutes de la fin, tout redevient possible et le public est survolté ! L’ambiance de PO nous gagne petit à petit... Surtout que les jaunes et noirs n’en ont pas fini : ils réitèrent la marque et donnent, pour la première fois de la rencontre, l’égalité au score (51’32 / 4-4 Salmivirta ass Castonguay).
Les Diables ont mené toute la partie et il leur reste tout à faire, à 8 minutes de la fin du match... leur réaction doit être rapide afin de ne pas laisser les Dragons s’enflammer de leur net retour. Les hommes de Basile vont garder la tête froide et finir la partie d’une main de maître (57’41 / 4-5 Lafrance ass Sivic ass Bernier).
Les Dragons, n’ayant plus grand-chose à perdre, vont choisir de faire sortir Lhenry dès que possible dans les dernières minutes, et advienne que pourra ! La chance leur réussit souvent et les Rouennais sont des habitués du gros retournement de situation en leur faveur...
Seulement, cette fois, ça ne fonctionnera pas ! Le premier tiers a été beaucoup trop à l’avantage des Diables et ils ne sont jamais parvenus à relever la tête vraiment. Le dernier filet sera montagnard et en cage vide (59’36 / 4-6 Labrecque ass Szelig ass Wysopal).
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