1er tiers :
C’est
le rapide Subrani qui sonne la charge côté tourangeau en ce début de match mais
son tir rase le montant de Bronsard. Mais il en faut plus aux hommes de Luciano
Basile pour être bousculés réellement. Ils réagissent de suite et réchauffent
la mitaine du portier tourangeau, un Hiadlovsky plutôt rassurant ce soir.Sucette à la bouche façon Luis Fernandez, Luciano Basile
paraît imperturbable sur son banc, preuve de la sérénité de toute son équipe.
D’ailleurs
ces Diables Rouges sont tout proche de marquer, le tir de Szelig vient titiller
le petit filet; tout le monde croit au but sauf l’arbitre de la soirée M.Bourreau,
bien placé sur ce coup.
On
a décidé de presser haut côté tourangeaux, les Subrani et Novosad de par leur
agressivité positive, tentent de provoquer la faute défensive
briançonnaise…Mais il en faut plus pour faire sauter le verrou de la meilleure
défense de saison régulière.
Quelques
slaps de la bleue de Pazak et Divisek mais Bronsard reste vigilant. Les
occasions tourangelles restent poussives et sans grand danger. A force de
chercher la faille et de ne pas la trouver, on s’énerve…Amsellem est sanctionné
pour un cinglage sur Bronsard.
2e tiers :
Les
Tourangeaux reprennent le tiers en supériorité numérique. Ils installent bien
leur jeu de puissance et mettent une grosse pression devant la cage
briançonnaise mais sans conséquence.
Volontaires,
les Diables Noirs jouent leur va-tout, emmenés par leur tour de contrôle Simak,
auteur d’un grand match ce soir. L’ouverture du score
pour les Briançonnais, elle est signée Sivic, son tir ras de glace crucifie
Hiadlovsky. (24’04 :
0-1)
Il faut réagir côté tourangeau,
mais la formation du capitaine Perna a bien du mal à se créer de réelles
occasions. Seul Noël est capable véritablement de changer les donnes pour les
Diables Noirs ; virvoltant, au four et au moulin, la meilleure recrue
tourangelle finit la saison en trombe. D’ailleurs Luciano Basile, fin
connaisseur, apprécie le style de jeu que propose le Canadien.
Le match s’emballe, ça sent le KO
d’un côté comme de l’autre, il faut un geste défensif excellent de Drzik pour
retarder l’échéance pour les Diables Noirs.
Réponse du berger à la bergère
par Pazak, suite à un travail énorme de Noël, mais Bronsard ferme la porte.
En
supériorité numérique, Terglav enfonce le clou à mi-tiers. (33’36 :
0-2)
La
cabane est tombée sur le chien mais le chien n’est pas encore mort…Disons qu’il
n’est pas en très bonne santé !!!
La
preuve, le coach tourangeau Bob Millette demande un temps mort, fait rentrer
toute une ligne d’attaquant en supériorité numérique, et sort également son
gardien en fin de tiers alors qu’il ne reste plus que 4 secondes…Rien y fait,
on en reste là dans ce 2e tiers. | Sébastien Barrieras | |
3e tiers :
Quelques
personnes auront pu remarquer la présence du coach briançonnais Luciano Basile
aux abords de la patinoire, téléphone à l’oreille, sans doute se renseignant
des autres résultats de la soirée.
C’est
une très belle formation de Briançon que l’on voit rue de l’Elysée, une équipe
homogène et solide, difficile à manœuvrer, et qui ne possède pas véritablement
de faille. Si cette équipe ne possède pas la force et la technicité rouennaise
offensivement, elle détient en elle un cadenas défensif indéchiffrable ainsi
qu’un dernier rempart (et pas des moindres), du nom de Bronsard.
Il faut un coup de
génie de Pazak pour redonner espoir à tout un peuple, son slap rageur décroche
la toile d’araignée du portier briançonnais. (42’26 : 1-2)
Le
public tourangeau exulte et se remet à y croire.
Hélas
pour les Tourangeaux, la bonne dynamique de ce but, cette folie
« Turonienne » est enraillée par une longue interruption suite à une
blessure sanguinaire et nasale du pauvre L.Filip.
C’est
ensuite Pazak qui fait les frais d’un télescopage avec un joueur briançonnais.
Groggy quelques instants, il reprend sa place par la suite.
C’est finalement Vas
pour Briançon qui vient clore la marque, une nouvelle fois en supériorité
numérique. (48’49 :
1-3)
Le match est plié mais les
Tourangeaux font le spectacle et jouent les coups à fond dans ces dernières
minutes. Ils donnent tout, ils jouent avec les trips et le cœur. Une belle
marque de sportivité et de respect vis-à-vis de l’adversaire ainsi que de son
fidèle public.
Une saison réussie pour les hommes de Bob
Millette. Avec un effectif décimé tout au long de l’année, des départs
soudains, des blessures interminables, les Diables Noirs ont su trouver
l’énergie nécessaire pour atteindre l’objectif fixé par le staff en début de
saison. Pour les Diables Rouges, la route continue...
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