L’indiscipline fait mal
Ne voulant rien laisser à ses adversaires du soir, Rouen rentre tout de suite dans le vif du sujet et impose un gros pressing sur les alsaciens. Si les premières banderilles ne donnent rien au score, elles obligent les Strasbourgeois à la faute et même à la double faute puisque d’un coup deux visiteurs se retrouvent puni de glace pour deux minutes (02’27). L’aubaine est trop belle pour les dragons qui ne mettent pas longtemps à convertir l’avantage du nombre. Thinel sur la droite du but fixe toute la défensive et sert Doucet seul au poteau gauche, le premier tir est repoussé, pas le second qui lobe le gardien Hiadlovsky à terre (1-0 / 02’46 Doucet ass Thinel).
| Stéphanie OUVRY © 2009 | |
Les mains de supporters à peine refroidi, que les dragons doublent la mise. Toujours en supériorité, Desrosiers presse la défensive Strasbourgeoise qui relance mal sur Mallette ce dernier trouve Thinel dans le slot, qui fusille le gardien (2-0 / 02’59 Thinel ass Mallette et Desrosiers). Strasbourg ne se démoralise pas et sur pratiquement sur sa première grosse occasion du match va faire mouche. Gilchrist franchit la bleue plein axe et sert excentré coté gauche Sarazin, le tir du poignet trouve le petit filet opposé (2-1 / Sarazin ass Gilchrist).
Quasiment du 100% pour les deux formations. Rouen domine, Strasbourg contre mais se sont les deux gardiens qui se mettent en évidences à plusieurs reprises. Le dernier filet du tiers est un modèle du genre, un jeu en triangle parfaitement exécuté entre Tardif, Thinel pour le troisième Doucet qui conclue seul au poteau gauche (3-1 / 12’50 Doucet ass Thinel et Tardif).
Strasbourg a bien un grand nombre de chance de recoller au score, Marcos (13’53), Gilchrist (14’40), Dufournet (15’40), Devin (16’34) ou encore par Stolc (17’07) mais à chaque fois Koenig s’interpose.
Rouen grâce à un bon power play s’est mis à l’abri d’entrée, mais la supériorité des normands est manifeste. Strasbourg avec ses contres reste dangereux mais on sens bien que cette équipe se cherche encore et n’a pas trouvé tous ses automatismes.
Tirs :
Rouen : 9 tirs à égalité numérique dont 1 but, 4 tirs en avantage numérique dont 2 buts pour un total de 13 tirs dont 3 but (76,92% d’arrêt pour Hiadlovsky). 2 avantages numériques réussis, 100% de réussite.
Strasbourg : 10 tirs à égalité numérique dont 1 but pour un total de 10 tirs dont 1 but sur la période (90% d’arrêt pour Koenig). 1 avantage numérique (0%).
En cinq minutes
Avec un déficit de deux unités Strasbourg est le plus prompt à l’entame de ce tiers Gilchrist (21’33) et Cesnek (22’02) mettent en lumière Koenig. Le portier Rouennais est tout aussi impérial en déviant de la botte un face à Dufournet parti en break (22’35). On arrive au cinq minutes fatidiques, en infériorité numérique Rouen contre par Desrosiers qui s’échappe par la gauche le double une-deux avec Mallette fonctionne à merveille avec un but du dernier nommé en cage grande ouverte. (4-1 / 24’08 Mallette ass Desrosiers).
| Stéphanie OUVRY © 2009 | |
Strasbourg toujours en supériorité ne sera dangereux que par Cesnek à la bleue (24’59) ou par ce break de Burget (25’20). Le show normand continue avec Desrosiers, en grande forme, qui bien lancé par Mallette enrhume tout le monde sur son coté gauche, son centre au second poteau est repris de voler par Salmivirta qui marque en cage ouverte (5-1 / 26’03 Salmivirta ass Desrosiers et Mallette).
Ce n’est pourtant pas encore Noël mais les cadeaux sont gracieusement offert, grosse erreur de relace de la défensive Rouennaise, Marcos à la bleue s’en saisi et sert seul devant Koenig Trabichet qui avec une feinte à gauche puis à droite s’ouvre en grand la cage pour la réduction du score (5-2 / 27’52 Trabichet ass Marcos). Nouvelle supériorité pour les dragons le gros travail de Mallette qui adresse une passe aveugle à Desrosiers toujours sur le même coté, Doucet seul dans le slot reçoit l’offrande qu’il transforme (6-2 / Doucet ass Desrosiers et Mallette).
Le festival de but continue, dans le rôle du passeur Holmqvist coté gauche (qui prendra une mauvaise charge su cette action) qui dans la neutre lobe son vis-à-vis, Thinel plus vif s’en saisi et va fusiller Hiadlovsky (7-2 / 31’12 Thinel ass Holmqvist). Après cinq but en sept minutes le match va baisser d’un cran les uns pour récupérer des efforts consentit, les autres pour retrouver un second souffle. Si Doucet tire au dessus sur un bon service de Lamperier (33’19), Strasbourg a aussi ses occasions par Trabichet (34’21) et Sarazin mais la encore Koenig s’impose.
Un tiers ou les dragons ont montré toute l’étendue de leur puissance offensive et que les premiers matchs étaient des erreurs de parcours. Strasbourg a péché dans l’efficacité offensive et c’est montré bien naïf en défense ce qui explique cet écart au score.
Tirs :
Rouen : 5 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 1 but en avantage numérique et 1 but en désavantage numérique pour un total de 7 tirs dont 4 buts (42,86% d’arrêt pour Hiadlovsky). 2 avantages numériques dont 1 réussi (50%).
Strasbourg : 11 tirs à égalité numérique dont 1 but, 2 tirs en avantage numérique pour un total de 13 tirs sur la période dont 1 buts (92,31% d’arrêt pour Koenig). 1 avantage numérique (0%).
Rouen déroule
Dès l’entame de ce troisième tiers Strasbourg insiste sur le but de Koenig par le remuant Gilchrist qui d’abord en infériorité (40’53) et ensuite à la réception d’un centre venu de la droite par Marcos (43’35) ne peut propulser la rondelle au delà de la ligne mais ne trouve que le portier rouennais. Après cette bonne période alsaciennes place à un temps fort normand, grâce encore à un jeu de puissance bien maîtrisé.
Le palet est contrôlé sur la droite par Thinel qui voit démarqué plein axe et à la bleue Eriksson son tir précis du poignet trouve la lucarne gauche (8-2 / 47’01 Eriksson ass Thinel). L’addition continue de s’alourdir quelque deux minutes plus tard, toujours à la baguette sur son coté droit, Thinel qui résiste à plusieurs charges avant de servir Doucet libre de tous marquages au poteau gauche, sa reprise de volée fait retentir la sirène (9-2 / 49’16 Doucet ass Thinel et Tardif). Les joueurs de Strasbourg sont ko et on sent bien dans leur action que le cœur n’y est plus. Pourtant il continue comme ils disent « de faire le travail ».
| Stéphanie OUVRY © 2009 | |
La réussite de plus n’y est pas Sazarin (50’45), Lehtisalo ((52’05) Cesnek (52’15) ou encore Dufournet (52’38) avec un meilleur moral auraient surement convertit en but ses occasions. Rouen de son coté gère parfaitement la situation et chaque entrée en zone offensive est synonyme de danger. Pour preuve encore cette entrée en zone offensive par la gauche toute en puissance et en vitesse de Tardif qui fait le tour de cage et sert tout seul dans le slot Thinel qui ne manque pas de punir ses adversaires et inscrire ainsi le dixième filet normand (10-2 / 54’58 Thinel ass Tardif et Doucet).
Strasbourg boira le calice jusqu’au bout. Pourtant en supériorité numérique, l’ultime du match, Strasbourg se fait contrer. Mallette gratte le palet dans sa zone défensive, envoie la fusée Desrosiers qui met la misère dans la défense alsacienne qui ne parvient pas à se dégager et Babka est à point nommé pour clore le festival but de la soirée dans la dernière minute (11-2 / 59’07 Babka ass Desrosiers et Mallette).
Rouen remporte cette rencontre le plus logiquement du monde face à une équipe Strasbourgeoise en quête de repères et qui ne fit illusion que durant très peu de temps. Que tirer comme enseignement de ce match ? Rouen a-t-il retrouvé sa puissance de feu ? Strasbourg est il plus faible que l’an dernier en tout cas le début de saison des Alsaciens déçoit un peu on les attendait surement mieux. Rouen confirme son redressement et devra encore le prouver dès mardi à Caen pour l’ultime rencontre de la coupe de la ligue.
Tirs :
Rouen : 4 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 1 but en avantage numérique et 1 but en désavantage numérique pour un total de 6 tirs dont 4 buts (33,33% d’arrêt pour Hiadlovsky). 2 avantages numériques dont 1 réussi (50%).
Strasbourg : 5 tirs à égalité numérique, 1 tir en avantage numérique et 1 tir en désavantage numérique pour un total de 7 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig).
Etoiles :
Rouen : *** Thinel - ** Mallette - * Koenig
Strasbourg : *** Sarazin - ** Gilchrist - * Cesnek
Engagements réussis (%)
Équipe : Période 1 ; Période 2 ; Période 3 = Total
Rouen : 52,38%; 61,54% ; 82,35% = 64,06%
Strasbourg : 47,62% ; 38,46% ; 17,65% = 35,94%
Engagements individuels :
Rouen :
Joueurs : % de réussite (nombre de MaJ remportées/nombre de MaJ jouées)
Mallette : 79,19% (16/21) - Doucet : 58,82% (10/17) - Zwikel : 56% (14/25) - Lampérier : 100% (1/1)
Totaux sur le match :
Hiadlovsky fait face à 26 lancers et cède 11 fois, 57,69% d’arrêt.
Koenig affronte 30 lancers et s’incline 2 fois, 93,33% d’arrêt.
Rouen marque 4 buts sur 6 avantages numériques, 66,67%
Strasbourg marque 0 fois sur 3 avantages numériques, 0%
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