D’entrée on sent que les dragons n’ont pas envie d’amuser la galerie et il ne faut que 35 secondes pour que Mallette inquiète une première fois Figved. Rouen impose son style, son jeu et sa puissance. Les filets tremblent bien une première fois à la fin du second tour d’horloge mais c’est Tarantino et Birolini qui se transforment en palet. Les mises sont quasiment toutes prises par les Rouennais ce qui favorise les amorces d’occasion. Sur l’une d’elle Doucet récupère derrière le joueur le palet et expédie un lancer que Figved bien placé est tout heureux de bloquer (03’31).
Une prison Rouennaise va enfin permettre au banlieusard Parisien de tester Sopko. C’est d’abord Virtanen qui expédie un lancer vicieux (04’01) bloque le portier local puis c’est Caig qui envoie une mine mal cadrée puisque à gauche de la cage (04’25). L’alerte passée et revenue en nombre Rouen va trouver l’ouverture. Au départ une entrée de zone par la droite de David qui laisse le palet à Mallette derrière la cage, un coup à droite, un coup à gauche et enfin un départ à droite pour revenir dans le slot et y trouver la lucarne droite (1-0 / 05’37 Mallette ass David et Desrosiers).
Pendant 4 bonnes minutes le palet sera surtout en zone neutre, sans doute le besoin de souffler, à part un timide shoot de Hordelalay sans soucis pour Sopko (05’43).  |
| Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 |
| Suprbe maillot géant de la part des supporters du 7ème dragon. |
Puis Rouen reprend son travail de sape avec un pressing très haut avec un nombre incalculable d’occasion et si le score n’évolue pas plus c’est à cause de Figved bien dans le match et aussi par grande maladresse comme Thinel qui envoie le palet à coté alors que la cage est déserte (09’25). Par Strozynski qui mitraille de la bleue coté droit a ras de glace (10’39). Comme Romand qui reprend de voler un palet par Mallette de derrière la cage (14’19).
Par un festival du trio Peltola, Thinel, Doucet avec un tir de se dernier nommé dévié de la crosse par Figved juste ce qu’il faut pour ne pas franchir la ligne (16’05). Avec l’autre trio Mallette, Romand, Desrosiers qui voit sa tentative annihiler par le gardien (17’30).
Avec courage Neuilly subit, mais à force de trop subir, finit par craquer une seconde fois. A l’origine de l’action Romand depuis sa zone neutre prend le palet s’enfonce dans la défensive en franchit la ligne bleue puis le laisse à Desrosiers dans l’axe qui fixe le gardien pour lui glisser coté gauche avec un lancer du poignet (2-0 / 18’33 Desrosiers ass Romand et David). Rien d’autre de croustillant jusqu'à la sirène.
Rouen a beaucoup tenté sans trop de réussite mais le rouleau compresseur normand risque d’avoir laisser des traces chez le Bisons qui sans les prouesses de son gardiens Figved et la maladresse des attaquant normand aurait rejoint les vestiaire avec un score bien plus lourd. Mais ce n’est peut être que reculer pour mieux sauter.
Mises au jeu :
Rouen : 16 / 21 soit 76,2% - Neuilly : 5 / 21 soit 23,8%
Mallette : 9 / 10 soit 90% - Lamperier : 3 / 4 soit 75% - Doucet : 2 / 3 soit 66,7% - Peltola : 2 / 3 soit 66,7% - Strozynski : 0 / 1 soit 0%
Tirs :
Rouen : 6 tirs dont 2 buts, + 1 tir en désavantage numérique soit 28,6% de réussite
Neuilly : 4 tirs, + 1 tir en avantage numérique soit 0% de réussite au total
Cinq minutes et tout est plié.
Avec deux buts à remonter, les promus de la ligue sont les premiers à se mettre en action et le remuant Caig s’infiltre plein axe et du revers vient titiller la crosse de Sopko (20’42). Sentant que le danger peut arriver et qu’ils ne sont pas à l’abri d’une erreur, les locaux reprennent possession de la rondelle et Doucet par deux fois se heurte à Figved (21’54). C’est au tour de Carlsson de lancer par la droite Thinel, son centre au second poteau trouve Doucet qui ne trouve pas le cadre (22’25).
Neuilly plie, plie et rond. Niskavaara lance Lamperier sur la gauche qui déborde tout son monde arrive devant le gardien, le fixe et sert seul à l’autre poteau Strozynski qui marque cage grande ouverte (3-0 / 23’24 Strozynski ass Lamperier et Niskavaara). Sur l’engagement gagné pour un fois par Neuilly Caig hérite du puck pour se retrouver tout seul dans le slot et face à Sopko mais son lancer passe nettement au dessus (23’45). Ce que Neuilly ne va pas réussir, Rouen avec l’expérience va le faire en inscrivant un nouveau but.
La montée rageuse de Desrosiers sur le coté droit laisse tout le monde sur place, il trouve Romand plein axe qui se décale quelque peu sur le coté gauche pour trouver la lucarne d’un Figved abandonner par sa défensive (4-0 / 25’01 Romand ass Desrosiers et David). Complètement dépassé par la vitesse normande, les banlieusards laissent des boulevards et Thinel, suite à un superbe jeu à trois avec ses compères Peltola et Doucet, se demande encore comment il a pu mettre le palet a coté (26’10). Il va se rattraper sur l’action suivante, cette fois il s’amuse avec la défensive sur une feinte de lancer il fait coucher le défenseur, sur une seconde le gardien  |
| Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 |
| Dur dur d'être gardien c'est ce que se dit surement Figved. |
et finit par expédier la rondelle dans la lucarne droite (5-0 / 26’54 Thinel ass Peltola et Doucet).
Toujours pas au bout de leur supplice, Romand va y aller de son doublé, le palet traîne dans le slot, personne ne peut le dégager correctement, il arrive dans la crosse de Romand qui ne se pose pas de question pour punir Figved excédé (6-0 / 28’15 Romand ass Mallette et Desrosiers). En cinq minutes Rouen a coupé les cornes des bisons. C’est à ce moment que le coach Pourtanel change son gardien Figved cédant sa place à Svaty (28’15). Dans la foulée Mallette va le chauffer (28’49). Relâchement des dragons ou orgueil des bisons en tout cas Neuilly va se montrer bien plus dangereux. C’est le duo Carnegie, Caig qui va obliger Sopko à faire un arrêt délicat (29’04).
Caig encore lui se heurte encore au gardien (29’58). Entre temps Romand en break rate son triplé, Svaty lui interdisant (31’30). Hordelalay (31’50) n’a pas plus de réussite. Caig à la bleue ne trouve que la jambière droite, sur le rebond Immonen ne trouve que la mitaine (35’55). Wagner ne chope pas le cadre (36’17) tout comme le très remuant Caig sur un astucieux changement d’aile de Carnegie voit le cadre se dérober (37’19) alors que les bisons jouent avec un homme de plus. Pour garder sa cage inviolée, Sopko s’emploie avec brio sur un tir de Fontana coté droit bien démarqué par Hordelalay (38’56).
Rouen en cinq minutes a mis KO son adversaire, Neuilly a réagit en seconde partie de tiers mais le mal est déjà fait. C’est l’apprentissage, c’est ce qui fait la différence entre le bon niveau et le haut niveau, même si la formation Rouennaise n’est pas encore à pleine puissance. Méfiance quand même pour la suite.
Mises au jeu :
Rouen : 20 / 26 soit 76,9% - Neuilly : 6 / 26 soit 23,1%
Mallette : 9 / 10 soit 90% - Doucet : 6 / 7 soit 85,7% - Lampérier : 3 / 4 soit 75% - Peltola : 3 / 3 soit 100% - Strozynski : 0 / 1 soit 0% - Tarantino : 0 / 1 soit 0%
Tirs :
Rouen : 6 tirs dont 4 buts (66,7% de réussite)
Changement de gardien Neuilly : 3 tirs, + 1 tir en avantage numérique (40 % de réussite au total sur le tiers)
Neuilly : 5 tirs (0% de réussite)
Changement de gardien Neuilly : 2 tirs, + 6 tirs en avantage numérique (0% de réussite au total sur le tiers)
Objectif blanchissage pour Sopko.
Le retardataires ont eu tord, la grande aiguille n’a pas encore fait un tour que Virolainen coté gauche et à la bleue que Svaty capte non sans mal mais sans rebond (40’44). Sur la mise au jeu qui suit gagné par Mallette, le palet arrive dans la crosse de Romand qui envoie dans le fond pour Desrosiers la partie de cache-cache avec le gardien tourne à l’avantage de l’attaquant pour un démarquage astucieux de Mallette plein axe et qui finit ainsi le travail en fusillant le portier (7-0 / 40’53 Mallette ass Desrosiers et Romand). D’entrée Neuilly en reprend un coup sur la tête.
Hordelalay tente bien de relancer sa formation mais Sopko ne tient pas à se laisser surprendre (41’39). La marche en avant des dragons reprend son droit, profitant d’un jeu de puissance David à la bleue s’essaye (44’10) avant que Peltola tout seul à cinq mettre ne voit son obus passer au dessus (44’38). Carlsson y va aussi de son shoot sans succès Svaty étant bien placé sur l’affaire (45’19). Rouen n’a pas encore marqué en jeu de puissance, ils vont réparer cette erreur.
Un fois installer le palet circule bien et c’est Desrosiers coté droit qui se transforme en passeur en délivrant un caviar à Mallette seul au second poteau pour envoyer la rondelle dans la cage grande ouverte (8-0 / 46’01 Mallette ass Desrosiers et Virolainen). Quelques mots d’amour et de gestes tendres sont échangés Tarantino, Caig et Carnegie en sont les protagonistes (48’47).  |
| Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008 |
| Caig omniprésent marqué de près par Carlsson. |
Neuilly a l’occasion de dépuceler son compteur en jouant un cinq contre trois (49’13) pendant 1’24 suite à un nouvel échange d’amabilité digitale entre David et Fontana. Sopko fera des prouesses, comme ses trois coéquipiers, face Vastusko, Galmiche ou Boileau pendant cette période délicate.
Rouen s’en sort sans dommage mais a bien souffert. De retour à la normalité, Thinel coté droit bien démarqué par Doucet est encore malheureux en ne trouvant pas le cadre (54’53). Pour le numéro neuf les dragons vont bénéficier de l’aide bien involontaire de leur hôte du soir, un relance hasardeuse arrive dans la crosse de Peltola qui à la bleue et plein axe ne se pose pas de question et envoie un gros lancer, Doucet sur la trajectoire dévie le palet hors de porter de Svaty impuissant sur le coup (9-0 / 55’22 Doucet ass Peltola et Thinel).
C'est au tour de Rouen de jouer en double supériorité et Thinel trouve cette fois le poteau (57’20). Neuilly récupère un homme mais cela ne suffit pas pour empêcher Doucet à d’être à la conclusion d’une action amorcer par Thinel et Desrosiers (10-0 / 57’51 Doucet ass Thinel et Desrosiers). Le score est lourd mais reflète bien la différence entre les deux formations. Alors que l’on se dirige vers un deuxième blanchissage pour Sopko, une déconcentration de la défensive leur a été fatale.
Caig toujours adresse un lancer que Sopko ne peut maîtriser, Carneige a l’affût le reprend et ne se fait pas prier pour permettre à sa formation de sauver l’honneur (10-1 / 58’40 Carnegie ass Caig et Wagner). Une réalisation bien méritée qui récompense la volonté des bisons.
Rouen remporte une large victoire, certes l’adversaire courageux ne fut pas d’une grande opposition et comme l’avait prévue son entraîneur, le bison fut la proie d’un dragon revanchard et blesser dans sa chair. Sans être vraiment au top, cette victoire à pour mérite de satisfaire les spectateurs toujours très friand de buts et d’oublier ainsi les déconvenues. Il reste encore du travail à faire, beaucoup en sont conscient comme la direction, l’entraîneur, les joueurs ainsi que les initiés , mais Paris ne s’est pas fait en un jour, pour les autres laissons les à leur joie des dix buts.
Mises au jeu :
Rouen : 13 / 19 soit 68,4% - Neuilly : 6 / 19 soit 31,6%
Peltola : 6 / 7 soit 85,7% - Mallette : 4 / 6 soit 66,7% - Lampérier : 2 / 4 soit 50% - Doucet : 1 / 2 soit 50%
Tirs :
Rouen : 6 tirs dont 2 buts, +4 tirs en avantage numérique dont 2 buts (40% de réussite au total)
Neuilly : 8 tirs dont 1 but, (12,5% de réussite au total)
Total tirs sur le match :
Rouen : 27 tirs, 10 buts soit 37% de réussite - Neuilly : 26 tirs, 1 but soit 0,4% de réussite
Statistiques gardiens :
Ramon Sopko : 96,1% d’arrêt - Julien Figved : 53,8% d’arrêt 7 arrêts sur 13 lancers - Roman Svaty : 71,4% d’arrêt 10 arrêts sur 14 lancers
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