La première action est briançonnaise sur l'aile gauche. Mais Lukes entame bien le match et ne se laisse pas surprendre. De bon augure quand on sait que du premier tir dépend le match que fera le gardien slovaque. Les Diables Rouges ne laissent aucun répit à la défense haute-savoyarde.
| Michelle Beaurepaire | | Mais l'Avalanche ne s'en laisse pas compter et tente sa chance avec une belle action venant de derrière au départ de Pouget. Malheureusement la dernière passe est trop longue. Peu d'arrêt de jeu en ce début de match, si ce n'est les arrêts des gardiens. Les deux équipes sont encore en phase de rodage.
Sur un engagement, Gaborit tente le slap mais son tir trop mou ne part pas. Sur cette action, première pénalité du match contre l'Avalanche pour faire trébucher. L'affaire se complique pour les locaux qui tiennent néanmoins bon devant les coups de boutoir de leurs adversaires. Et c'est sans encombre que l'Avalanche tue cette première pénalité avec l'aide d'un Lukes bien dans son match.
Besson tente sa chance de loin et est tout proche de tromper Foliot. Il fête ainsi dignement sa première sélection en équipe nationale. Peu d'action notable dans cette seconde partie de tiers. Les deux formations continuent de se tester, de s'observer. En défense, l'Entente fait preuve d'une belle rigueur que l'on ne voyait pas en tout début de saison. Les Diables Rouges quant à eux pressent leurs adversaires pour les faire craquer,comptant sur leur physique.
Première pénalité contre les visiteurs. Une opportunité à ne pas manquer pour l'Avalanche. Les joueurs de l'Entente parviennent à mettre en place le power play dans la seconde minute de supériorité. Mikkonen puis Besson tentent leur chance. Mais rien n'en sortira, l'arbitre sonne la fin du tiers sur un score nul et vierge.
Bonne première période pour les locaux notamment grâce à un Lukes en grande forme. L'attaque pêche encore mais la défense briançonnaise est la meilleure du championnat, il ne faut pas l'oublier. Les Diables Rouges pressent au maximum espérant faire craquer la défense adverse. Le reste du match semble donc ouvert.
Le tiers commence avec une supériorité numérique pour les locaux. Le power play est bien en place et c'est au tour de Foliot de souffrir sous les assauts de l'Entente. Mais ses cages restent inviolées.
| Michelle Beaurepaire | | C'est alors que sur une mauvaise passe devant la cage, Owen en profite pour reprendre le palet et battre Lukes pour la première fois. À 23'36, Briançon mène 0-1.
Les minutes qui suivent sont difficiles pour les locaux, la défense commence à montrer des signes de faiblesse. Cependant, l'attaque se porte bien et les tirs sont plus nombreux qu'en début de match, donnant du fil à retordre à Foliot.
Ladanyi slape a bout portant sur Lukes mais ce dernier ne tremble pas et se met bien à genoux pour arrêter le palet. Les Diables ont passé la vitesse supérieure et ça se sent, les passes sont plus précises, le patinage plus fluide. Mais d'une certaine manière, les espaces sont plus faciles à prendre aussi pour l'Avalanche.
Autre pénalité contre Briançon, le seconde de ce tiers. Besson manque de peu l'égalisation sur une belle passe en retrait. Et cela fini par rentrer sur un beau travail collectif avec un tir de Pouget sur l'aile droite sur une passe de Ballet et Lepers. A 32'43, les deux équipes sont à égalité.
Sur l'action suivante, Briançon se retrouve une fois encore en infériorité pour dureté. Une nouvelle chance pour les locaux de prendre l'avantage. Mais cette fois ci les hommes de Basile ne se laissent pas surprendre et vérouillent la zone comme il faut. Les Diables Rouges se trouvent même à 3 contre 1 mais Raux la joue perso, Lukes fait l'arrêt sans problème.
Lepers se retrouve sur le banc des pénalités, donnant une belle occasion à Briançon. Mais c'est Pouget qui lance Mikkonen vers les cages de Foliot. Ce dernier ne se laisse pas démonter. Lepers réintègre la glace sans dégât.
S'en suit une nouvelle pénalité contre l'Entente. Les locaux termineront le tiers en infériorité. Mais c'est encore Mikkonen qui tire le premier sur une passe de Kainnulainen. Mais les Diables Rouges marquent une nouvelle fois à 39'57 avec Terglav. C'est sur ce score de 1-2 que se termine le second tiers. Une période encore une fois assez équilibrée. Mont-Blanc crée la surprise à n'en pas douter.
| Michelle Beaurepaire | | Mikkonen lance Besson à la limite du hors jeu mais ce dernier ne pourra pas tirer. Orset et Granath mettent le feu à la cage de Foliot provoquant une supériorité numérique. Mais l'Avalanche ne parvient pas à mettre son jeu et place. Lorsqu'ils y parviennent les hommes d'Ari Salo marquent le second but par le biais de Besson sur les passes de Mikkonen et Kainnulainen à 44'38.
Dans la foulée Briançon reprend l'avantage sur un but de Chauvel sur la passe au centre de Rohat. À 45'53, les Diables Rouges mènent 2-3.
Croz rejoint le banc des pénalités à dix minutes de la fin du match. Espérons que cette pénalité de ne sera pas fatale à son équipe. Vain espoir, il faudra trente seconde aux Diables Rouges pour marquer le quatrième but. C'est Vas qui marque sur les passes de Ladanyi et Owen. À 51'21 les chances de l'Entente s'amenuisent.
Une minute plus tard, Mikkonen assisté de Kainnulainen marquent le troisième but de l'Entente à 52'41 l'espoir renaït. A 3-4, tout est encore possible Bon recrutement que ces deux joueurs finlandais; Mikkonen en particulier fait une entrée remarquée au Pays du Mont-Blanc.
Les Briançonnais ne ménagent pas leurs efforts pour retrouver une marge de sécurité. Mais Lukes est dans un bon soir. L'Avalanche n'est pas en reste, bien évidemment. Ce qui promet une fin de match passionnante. Mikkonen lance une nouvelle fois Besson mais Foliot fait honneur à son statut de gardien principal ce soir.
Les deux dernières minutes de jeu arrivent, l'Avalanche presse comme jamais. Ari Salo demande alors un temps mort. Comme on s'y attendait, Lukes ne retourne pas dans ses cages. L'Entente bénéficie donc d'une supériorité numérique, il reste une minute de jeu. L'exploit n'aura pas lieu. Briançon s'impose dans un match de bonne qualité. Le match nul n'aurait pas été volé pour le Mont-Blanc.
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